Pour cette huitième rentrée, une cinquantaine d’enfants ont été inscrits ou réinscrits à l’ASCO en septembre dernier. La joie, l’enthousiasme, c’est ce que suscite ce travail conduit par notre paroisse, pour que les acteurs et les nouvelles personnes qu’il attire, mais aussi par son rayonnement. n’ayons pas peur de penser que c’est l’oeuvre du travail commun dans un esprit de partage, au nom de jésus-Christ.
Asco : A comme accompagnement, attention, SCO comme scolaire, mais aussi compagnonnage, solidaire… cette action, qui se développe depuis 7 ans à l’initiative du conseil presbytéral, bénéficie aujourd’hui à une cinquantaine d’enfants, du CP au collège. ce travail est largement soutenu par le Consistoire et notre église, l’UEPAL. Il est aussi reconnu et financé par des instances publiques : caisse d’allocations familiales et préfecture, dans le cadre de la politique de la ville. Il mobilise trois permanents (cheffe de projet, salariée et jeunes en service civique), une douzaine de bénévoles, paroissiennes et paroissiens , mais aussi des personnes plus périphériques par rapport à l’Eglise. de temps en temps nous voyons arriver des bénévoles tout à fait extérieurs, qui ont ressenti le besoin de s’impliquer, de donner de leur temps, et nous ont trouvés sur internet…. Chaque année, l’équipe accueille en outre plusieurs stagiaires, en partenariat avec divers établissements scolaires et universitaires , ou organismes de formation.
cette action a fait l’objet d’un article très circonstancié de Claire Gandanger dans le cadre du dossier « habiter les quartiers » de la précédente édition du Messager (LNM81, page 11), qui la replace dans la droite ligne de tout le travail qui a été développé dès l’ouverture de l’église saint-Jean il y a 60 ans.
c’est l’un des aspects de notre témoignage en tant que porteurs, acteurs de l’amour de Dieu pour toute l’humanité, qui est représentée dans ce quartier de façon large et diverse. En effet nous accueillons ici des populations de tous horizons, du Soudan à la Russie, du Nigéria à l’Afghanistan, de l’Algérie à la Syrie… les parents qui sont venus inscrire leurs enfants n’ont de cesse de manifester leur gratitude pour l’aide offerte.
Cette reconnaissance, c’est à toute la communauté qu’elle revient, car notre présence en tant qu’Eglise est la source de cette action. elle témoigne d’une Eglise vivante. les familles musulmanes savent très bien qu’elles sont ici dans une église chrétienne, et ceci n’est pas anodin dans le contexte mondial de grandes tensions attribuée aux religions. C’est un témoignage concret de fraternité, un paisible et joyeux « vivre ensemble », porteur d’espérance. Avec les forces que nous avons, nous répondons en acte à cette interpellation:
« La Parole est près de toi, elle est dans ta bouche et dans ton coeur (deutéronome 30, 14)
ce que nous avons à accomplir se trouve ici et maintenant, à mettre en oeuvre à notre échelle, au jour le jour, modestement, pour la gloire de Dieu seul.
S. Michel, diacre.